Quel aliment pour chevaux est adapté pour augmenter son état corporel ?
Le fait qu’un cheval ait du mal à prendre du poids dépend de différentes causes, l’âge du cheval est la première considération à prendre en compte. Diarrhées, vers, troubles digestifs, problèmes dentaires et ulcères pour n’en citer que quelques-uns font partis également des causes. Si le cheval à des difficultés à mâcher et commence à perdre du poids, il est conseillé de lui proposer des granulés de fourrages pour aboutir à une quantité minimale nécessaire en apport de fibres. Le facteur décisif dans la reprise de poids est le fait d’intégrer dans les granulés un noyau énergétique micronisé, facteur supplémentaire d’assimilation et de digestion.
La ration de fourrage peut être complétée par des aliments complémentaires facilement digestibles, tels que le muesli sans céréales. Ils contiennent des ingrédients d’origine végétale facilement assimilables. Les aliments à haute teneur en protéines, comme la luzerne sont opportuns. L'huile de colza est un apport en énergie, graisse, oméga et vitamine E, intéressante pour le cheval intolérant aux glucides et amidon issues des céréales (myophatie). Comptez de 10 à 20 cl/Jour /cheval.
Les compléments à base de spiruline contiennent un grand nombre de micronutriments que le cheval assimile facilement ce qui fait d’elle un complément alimentaire de choc. Un concentré de protéines, fer, bêta carotène, phénylalanine, acide gamma linoléique, thiamine, magnésium, phosphore, potassium, calcium, riboflavine et vitamines du groupe A, E et B
Pourquoi donner des aliments pour chevaux sans céréales ?
Le cheval est un herbivore et son système digestif est conçu pour une alimentation riche en fibres. La consommation de céréales dont la teneur en amidon est élevée perturbe le processus digestif. Une alimentation sans céréales permet de réduire l’apport en sucres et en amidon. Ceci est particulièrement recommandé pour les chevaux sujets à l’embonpoint, la fourbure ou le métabolisme est fortement sollicité. Les aliments sans céréales sont faciles à digérer pour les chevaux sensibles. Un régime sans céréales réduit donc la valeur énergétique de l’alimentation.
Quelle est la durée de conservation des aliments et comment bien les stocker ?
Les ingrédients sont déterminants pour la durée de conservation des aliments concentrés. La mélasse et les additifs artificiels permettent d’augmenter la durée de vie des aliments composés. Plus il y en aura, plus la durée de conservation sera longue mais moins le produit sera naturel. Les aliments pour animaux contenant de l’huile doivent être consommés rapidement après ouverture car l’huile rancit rapidement au contact de l’oxygène. Les aliments broyés, concassés ou traités par hydrothermie s’oxydent rapidement, perdent de leur valeur et offrent une meilleure prise aux moisissures. Se limiter à des stocks de 30 jours tout en conservant l’aliments dans leurs emballages d’origine sur une palette et à l’abri du soleil pour éviter la condensation et dans un endroit sec.
Quel aliments pour chevaux offrent une sensation de satiété ?
Si la mastication rassasie le cheval, elle a une autre fonction essentielle, celle de permettre une salivation de l’aliment et de collaborer à un équilibre du ph gastrique. La salive étant chargé en bicarbonate, plus il y aura une imprégnation du bol alimentaire, moins il y aura de risque d’acidose. Les mouvements répétés de la mastication sont décisifs pour la sensation de satiété. C’est pourquoi des aliments qui favorisent la mastication comme le foin, les gros granulés ou cubes sont essentiels. Si le cheval a eu suffisamment de temps pour se reposer et se nourrir, le bol alimentaire arrive dans l’estomac bien haché et imbibé de salive, ce qui lui permet de traverser l’estomac rapidement.
Quels aliments pour chevaux donner en cas de crottins liquides ?
Les selles liquides chez le cheval peuvent avoir différentes causes, qui ne peuvent être déterminées que par une analyse précise de l’attitude et de l’alimentation du cheval. Cependant, on peut généralement dire que les selles liquides sont le signe d’une flore intestinale perturbée. Cela peut être causé, par exemple, par un apport trop élevé en amidon. Les aliments pour chevaux sans céréales et riche en fibres brutes sont parfaitement adaptés pour rétablir l’équilibre intestinal. Le rôle de la flore digestive est loin d’être anecdotique pour le bon fonctionnement de l’organisme en particulier chez le cheval et derrière ces termes de « flore digestive » ou « microbiote intestinal » se cache en réalité un ensemble complexe.
Qu’est-ce que le microbiote intestinal ?
Ils désignent un ensemble de très nombreux micro-organismes (bactéries, champignons, protozoaires, archae etc..). Chez le cheval, le microbiote est présent tout au long du tube digestif, mais se concentre spécialement dans le gros intestin et le cæcum. L’ensemble des microorganismes de la flore intestinale constitue un véritable écosystème complexe, où tous les microorganismes de la flore sont en interaction entre eux et avec leur environnement proche, c’est-à-dire le tube digestif du cheval dans lequel ils vivent en totale symbiose avec le cheval, dans une association mutuellement indispensable et bénéfique à la survie du cheval. Cependant, le cheval n’est pas capable d’assurer seul la digestion de ces fibres végétales (cellulose) et ce sont les microorganismes symbiotiques de la flore intestinale qui se chargent de la dégradation de ces fibres. Les microorganismes se nourrissent des fibres végétales et les digèrent par fermentation pour en tirer leur propre énergie.
Quels aliments conviennent aux vieux chevaux ?
Problème de dentition, Perte d’appétit, Perte d’état, Fragilité de la santé, Sensibilité aux variations climatiques etc.. Dès que les symptômes suivants apparaissent durablement, vous pouvez considérer que votre cheval devient vieux :
Il faudra alors lui fournir un aliment adapté. La base d’un programme alimentaire du cheval à la retraite est surtout le fourrage. Il faut considérer un apport de minimum de 2% du poids de l’animal en matière sèche. Un foin est en moyenne composé de 85% de matière sèche. Il faudra donc distribuer des rations journalières riches en fibres et en protéines comme la luzerne par exemple. Lorsque le cheval vieillit, sa dentition se détériore et entraine une difficulté à mastiquer, une baisse de la salivation et donc une mauvaise digestibilité des aliments. Si le cheval à des difficultés à mâcher et commence à perdre du poids, il est conseillé de lui proposer des granulés de foin ramollis pour atteindre la quantité nécessaire de fourrage. La ration de fourrage peut être complétée par des aliments facilement digestibles, tels que des mueslis sans céréales pour les chevaux âgés. Ils contiennent des ingrédients d’origine organique facilement assimilables, qui n’alourdissent pas inutilement la digestion. En outre, les aliments à haute teneur en protéines, comme la luzerne, sont recommandés.
Pourquoi donner le foin avant le grain ?
Servir le foin avant les concentrés lui permet de passer du temps à mastiquer son foin, ce qui le fait saliver. Et la salivation évite l’excès d’acide gastrique, favorise la vidange de l'estomac et active les mouvements de l'intestin qui font avancer le bol alimentaire.
Un complément en vitamines est-il nécessaire en hiver ?
En automne et en hiver, le métabolisme du cheval est fortement sollicité. Un apport adapté en vitamines soutient le système immunitaire et réduit le risque d’infections. Les besoins en vitamines A, D et K sont pratiquement couverts par l’herbe des pâtures, le foin et le soleil. Les chevaux doivent cependant être complémentés en période hivernale surtout ceux qui n’ont poas eu accès aux pâtures. L’intestin peut synthétiser lui-même la vitamine K. Pour augmenter l’apport en vitamine C et favoriser le système immunitaire, nous recommandons de compléter la ration alimentaire.
L’huile est-elle nocive pour les chevaux ?
Les chevaux sont dépourvus de lipases, enzymes qui permettent de décomposer les graisses, ce qui explique pourquoi les chevaux ne digèrent pas bien les graisses. Cependant, l’huile est une source d’énergie intéressante, contenant deux fois plus d’énergie que la même quantité d’amidon. Un ajout d’huile à la ration est donc particulièrement intéressant pour les chevaux atteints de maladies métaboliques, qui doivent éviter l’amidon et les protéines. La digestion et le milieu bactérien du gros intestin du cheval peuvent être perturbés par des quantités excessives d’huile. La flore intestinale a besoin d’un environnement aqueux, sans lequel les bactéries ne peuvent plus digérer les fibres brutes. Par conséquent, lorsque l’on donne de l’huile à son cheval, il est préférable de la répartir en petites quantités tout au long de la journée et ne pas dépasser 20cl par jour.
Donner des aliments sans mélasse est-il judicieux ?
La mélasse est un sous-produit de la production de sucre. Elle contient jusqu’à 50 % de sucre. En grande quantité, elle peut avoir un effet néfaste sur le métabolisme du cheval. Cependant, la mélasse contient aussi de nombreux oligo-éléments et minéraux. Elle est également utilisée dans la production d’aliments pour animaux comme conservateur et stimule l’appétit des chevaux difficiles et elle a un excellent pouvoir salivogène. La mélasse convient parfaitement aux chevaux qui ont besoin d’une quantité d’énergie rapidement, qui n’ont pas d’antécédents de troubles métaboliques ou qui acceptent difficilement les aliments qui leurs sont proposés. Elle ne doit pas être donnée aux chevaux souffrant de maladies métaboliques. De plus, certains chevaux peuvent y être allergiques. Un excès de mélasse peut perturber l’équilibre intestinal et entraîner des crottins mous et des diarrhées.
Est-ce que les corps étrangers dans l’aliment peuvent être dangereux ?
Les corps étrangers sont un fléau dans la fabrication des aliments et peuvent être potentiellement dangereux si leurs tailles excèdent 3cm (ANSES). Peu importe l’origine du fabricant, il n’y a pas de moyens infaillibles pour éviter ce problème. Cependant, le cheval à cette faculté de pouvoir distinguer grâce à ses lèvres les objets qui ne font pas partie de son alimentation. Nombreux sont les cavaliers qui ont du mal à tromper leur cheval en dissimulant un médicament dans une friandise. Quand on découvre dans son seau un corps étrangers (plastique, ficelles, bout de fer etc..) c’est bien qu’il l’a détecté. L’origine des corps étrangers est souvent liée à la présence de matière indésirable dans les pâtures qui cheminent par l’intermédiaire des balles de fourrages jusqu’au broyage et la granulation. Elles y ont été négligemment déposées la plupart du temps par les humains. Cependant plus l’aliment sera grossier plus les corps étrangers seront détectables. A contrario, dans un aliment de petite taille, les corps étrangers sont finement broyés et deviennent visuellement indétectables et seront par conséquent absorbés par le cheval. On retrouve cette similitude dans la pollution marine par le plastique et si vous mangez du poisson ou des fruits de mer vous ingérez également des microplastiques entre 0,1 et 1mm.
Mon aliment est poussiéreux alors qu’il est précisé sans poussière ?
Les différentes étapes de manipulations, de tris et de traitement des aliments et des céréales génèrent des particules solides en suspension dans l’atmosphère. Les poussières libérées sont de différentes natures. Elles peuvent être végétales, lorsqu'elles sont issues des fourrages, elles peuvent également être minérales, si elles sont apportées par l’environnement des végétaux (roches, sols). La conception hygiénique consiste justement à éviter l’accumulation de saletés sur toutes les surfaces, en les rendant visibles et aptes à l’inspection, à garantir un nettoyage facile et à veiller à ce que l’environnement de production (y compris le sol) soit toujours en bon état, pour ne pas contribuer à une éventuelle contamination. Les poussières générées peuvent contaminer l’organisme du cheval, principalement par voie respiratoire. Plus les particules sont petites, plus elles vont pénétrer profondément dans les poumons pour atteindre les bronchioles et les alvéoles pulmonaires. C’est pourquoi systématiquement, les poussières issues de l'industrie des céréales et des fourrages sont traitées par un dépoussiérage, celui-ci capte et concentre la poussière. Ce qui est considéré par contresens comme poussière est la dégradation des aliments suite aux frottements des matières et manipulations des sacs qui génèrent des particules fines par suite de leur dégradation.
Quelle différence entre enrubannage et ensilage ?
Entre un foin ensilé et un foin enrubanné, la différence est substantielle.
L'ensilage est une méthode de conservation des fourrages par acidification dont le pourcentage d'humidité varie de 50 % à 75 %. Souvent pour conserver l'ensilage et limiter la reprise de fermentation au contact de l'oxygène on introduit de l'acide propionique (conservateur) afin d'éviter les développements bactériens indésirables. Plus le produit est humide, plus il est acide, moins il est toléré par le cheval. Cela impose aussi un produit tassé et étanche pour éviter la formation de moisissures.
A contrario, le terme enrubanné désigne un produit conditionné en balles rondes ou carrées recouvertes d'un film plastique qui a subi un préfanage/séchage plus ou moins long au champ avant d'être conditionné. La teneur en matière sèche est supérieure à 60% et ce type de fourrage est adapté pour le cheval.
Quels est le risque en cas de moisissures blanches sur mon enrubannage ?
Le process de fabrication est sûr et a fait ses preuves. Il consiste à compresser le fourrage dans le sac puis de fermer ce dernier par soudure. Le foin reprend sa forme initiale tout en chassant l’air par la valve de décantation unidirectionnelle intégrée au sac. L’air peut sortir mais la pression atmosphérique insuffisante empêche l’air de rentrer ce qui serait sujet à la reprise de fermentation. De plus son taux de matière sèche élevé est une garantie supplémentaire que l’enrubannage ne fermente à nouveau. Toutefois, dans les cas suivants, il peut y avoir reprise de fermentation : Le sac composé de matière plastique se distend, fissure, un accroc sur le sac, un défaut de la valve peuvent être la source d’une nouvelle fermentation. Pour être impropre à la consommation, il devrait être couvert dans un premier temps couvert d'une pellicule blanche (stade levure) ressemblant à l'aspect de la blancheur du "camembert" mais sans risque à ce stade pour le cheval. La fermentation en s’accentuant vire au stade noirâtre avec une odeur de vinaigre et dans ce cas le cheval de lui-même ne le consommerai pas. Pour limiter la perte, vous pouvez enlever la partie que vous suspectez abimée et donner le reste de la botte.
Mon copeau est poussiéreux ?
La litière de copeaux de bois, est une litière très populaire mais à notre grand désarroi, il peut arriver que la qualité varie en ce qui concerne la teneur en poussière.Il y a toutefois une différente notoire entre la poussière qui reste en suspension et les fines de sciure que l'on trouve dans les sacs. Quand nous écrivons que le copeau est dépoussiéré cela veut dire qu'il passe dans un aspirateur qui sépare la poussière en suspension avant emballage et fermeture du sac. C'est une obligation que pratiquement tous les fabricants ont adoptés pour des normes de conception hygiénique qui consistent justement à éviter l’accumulation de saletés sur toutes les surfaces, en les rendant visibles et aptes à l’inspection, à garantir un nettoyage facile et à veiller à ce que l’environnement de production (y compris le sol) soit toujours en bon état, pour ne pas contribuer à une éventuelle contamination. Les poussières générées peuvent contaminer l’organisme du cheval, principalement par voie respiratoire. Nous avons choisi de commercialiser le copeau Queen Box parce que ce dernier est déshydraté et cette fonction permet entre autres d'augmenter son pouvoir absorbant. Si c'est un avantage pour l'absorption, ça peut être parfois un inconvénient puisque plus sec, il est plus friable et par conséquent sujet à créer des fines de sciure. A contrario, il faut se méfier d'un copeau avec un taux d'humidité important qui est souvent l'impétuosité du prix attractif au détriment d'une absorption et d'un compactage important rendant difficile le délitage.
Nous vous suggérons d'utiliser notre solution Bactilit en pulvérisation. Elle permet d'ensemencer le substrat de micro-organismes qui vont composter la litière en se nourrissant des matières organiques et bloquer les poussières. Le protocole est de laisser le gâteau se former en n'enlevant quotidiennement que les crottins. D'entretenir ce substrat en ajoutant de temps à autres en fonction des besoins du copeau et en pulvérisant régulièrement la solution Bactilit pour prévenir des odeurs d'ammoniaque.
Mon granulé est trop dur, je n’arrive pas à le déliter ?
Il est très difficile de trouver le bon compromis et de le répéter quand on presse de la matière végétale. Certains clients le veulent compact pour des jeunes chevaux et à contrario souple et facilement délitable pour des chevaux plus âgés et quand une partie de sa composition est de la matière grasse, la complication devient exaspération. Le risque de trouver des granulés plus durs que la moyenne est possible par exemple en cas d'arrêt et de reprise de granulation l’accumulation de la matière dans la filière augmente la pression au-delà de la mémoire du produit et l’on obtient un granulé qui ne peut plus être expansible. Cette portion de granulation est normalement détournée, par l’opérateur, qui connaît la problématique liée au refroidissement et cette fraction ne représente pas plus que 10kg par cession de 1000 tonnes. L’autre raison d’un compactage accrue peut être liée à une proportion plus importante en feuilles comme ça peut être le cas avec la luzerne. Toutefois pour remédier à cette problématique, vous pouvez laisser les cubes s'hydrater par infusion entre 10mn (à l'eau chaude) et jusqu'à 4 heures de temps sans risque de fermentation mais sans toutefois dépasser 9 heures de trempage.
Mon granulé est poussiéreux ?
Ce que vous voyez dans vos sacs n'est pas de la poussière mais la dégradation de la fibre en particules fines. Il est difficile de trouver un compromis entre un granulé compact et un granulé facilement délitable. Avant d'être compressé sous la forme de cubes, la matière se présente sous forme de morceaux de fibres broyées en vrac dans lequel nous ajoutons un noyau de prémix c’est-à-dire un mélange sur mesure de vitamines, oligoéléments, minéraux, et autres additifs formulés pour répondre spécifiquement aux besoins nutritionnels des animaux. D'autres facteurs comme l'humidité dans l'air, la chaleur ou le froid peuvent jouer sur la consistance finale de nos produits. Le travail de la fibre est délicat, et la régularité de ce produit peu légèrement varier. Même dégradé, vous pouvez donner l’aliment à votre cheval, aucun doute qu’il l’appréciera.
La mélasse est-elle bonne ou mauvaise pour mon cheval ?
La mélasse c’est un peu comme le sucre que vous ajoutez dans votre yaourt. Si vous restez raisonnable, il n’y a pas de risque pour votre santé ou celle de votre animal.
L’apport de sirop de canne ou mélasse dans nos compositions ne dépasse pas 1% par kilo de produit soit l’équivalence d’un sucre pour un humain de 65kg.
La mélasse est l’ultime résidu sirupeux pour en obtenir le saccharose (glucose + fructose), à la suite de la cuisson du jus soit de la betterave sucrière ou de la canne à sucre. Ce sont des glucides hydrolysables. Le cheval par sa flore microbienne est parfaitement équipé pour cette digestion enzymatique des glucides solubles.
D’ailleurs, l’herbe, le foin et les céréales sont pourvus de sucres. Entre autres, La consistance sirupeuse de la mélasse lui confère des propriétés liantes pour la granulation des aliments et également conservatrice. Lorsqu’elle enrobe le granulé, elle favorise l’appétence et la production salivogène qui a son intérêt dans le tampon gastrique.
Alimenter son cheval avec de la luzerne ?
Luzerne = fibres digestibles, intègre directement le gros intestin pour être ensuite transformée en acides gras volatils (AGV). La luzerne apporte 80% des apports énergétiques protéiques quand la céréale n’en n’apporte que 50%.
La luzerne est pauvre en amidon et sucres (la dégradation de l’amidon produit du glucose). Quand une grosse quantité d’amidon est donné, une quantité non négligeable n’est pas dégradé dans l’estomac et l’intestin et se retrouve dans le gros intestin. C’est corrélé aujourd’hui, plus il y a d’amidon dans la ration, plus il y a d’ulcères gastriques mais aussi des problèmes de glycémie qui induisent des maladies. De plus, il se produit une acidification du contenu du gros intestin qui sont source de coliques, fourbures, diarrhées, inflammation locale et systémique.
La luzerne contient beaucoup de matière azotée et matière minérale, elle a un très fort pouvoir tampon (très fort pouvoir antiacide). Elle convient également à la réparation de la muqueuse squameuse dans le cas d’ulcères.
De plus, quand le régime est plus important en protéines, il y a activation plus importante de la protosynthèse musculaire. C’est-à-dire construction plus rapide du muscle ou amélioration de la fonte musculaire. Infos AgroSup.
Comment gérer mes pâtures ?
Aliment le plus économique, l'herbe pâturée représente la part la plus importante de
l'alimentation des animaux d'élevage lorsqu'ils sont dehors. Pour assurer un équilibre entre
la production fourragère et les besoins nutritionnels des chevaux, il est important d'organiser et conduire la prairie pour optimiser son potentiel de production sans la dégrader.
Au sein des prairies, les chevaux sélectionnent les faibles hauteurs d'herbe et évitent de s'alimenter à moins d'1 m des fèces qui sont concentrées dans les zones d'herbes hautes limitant probablement le risque de contamination parasitaire.
La qualité du fourrage (énergie et protéines) est excellente dès la sortie de l'hiver (stadeb feuillu) jusqu'au stade montaison puis diminue rapidement avec le développement de la plante à partir du stade épiaison. Au stade feuillu (10-15cm), la plante est essentiellement constituée de feuilles très appétentes et riches en sucres solubles et protéines. Aux stades suivants, les tiges s'allongent et durcissent, la cellulose brute augmente et la valeur alimentaire diminue.
La production (tonne MS/ha) n'est pas constante au cours de l'année, avec un pic au printemps et des ralentissements en été et en hiver. La valeur nutritionnelle (énergie et protéines) est élevée au départ de la végétation et diminue progressivement lorsque la plante épie.
Si on fauche les épis, un nouveau cycle repart, alors que si la plante reste épiée, elle s'arrête de pousser. Pâturage au stade épiaison est une hérésie !
Selon le climat et la région en gérant bien le cycle de fauche et pâturage, on peut exploiter plusieurs cycles de pousse de l'herbe.
Comment maintenir un stade feuillu ?
Pratiquer le déprimage : Pratiquer un premier pâturage au début du printemps puis retirer les animaux pour réserver ensuite la parcelle pour la fauche : la repousse sera plus dense, le stade des plantes sera retardé et donc de meilleure qualité nutritionnelle.
Pratiquer le pâturage tournant : Maintenir un stade feuillu sur la prairie permet d'assurer une ressource alimentaire stable et homogène pour les chevaux au cours de la saison de pâturage. Pour améliorer la qualité du fourrage, il faut réaliser une mise à l'herbe précoce et réserver la moitié des surfaces pour la fauche, pour les faire pâturer en été.
1. Entrer les animaux au stade feuillu (5-10-12 cm) (sauf pour la première mise à l'herbe. Au-delà de 15 cm, l'herbe sera couchée, piétinée et gâchée.
2. Sortir les chevaux de la parcelle lorsque la hauteur moyenne de l'herbe est revenue à 5 cm de hauteur. La couleur de l'herbe doit être encore verte.
3. Pratiquer un pâturage tournant en coupant la parcelle en plusieurs sous-parcelles qui seront pâturées successivement en rotation (1 semaine de pâturage puis 3 semaines de repos-repousse pour chaque parc).
Surpâturage : Éviter les zones avec une hauteur d'herbe inférieure à 5 cm. Pour la repousse de feuilles, la plante utilise des réserves glucidiques situées à la base des gaines et des tiges et dans les organes souterrains. Un temps de repos après pâturage de 3 à 4 semaines en pleine période de végétation et de 4 à 6 semaines en été et en arrière-saison est nécessaire.
Gestion des refus : La fauche ou le broyage assez tôt vers début juin, permet d'éliminer les plantes épiées non consommées favorisant ainsi une repousse feuillue dans les zones de refus.
Pratiquer un pâturage en adaptant le nombre de chevaux : En pleine période de pousse de l'herbe au printemps, le chargement dans la parcelle sera important. Soit 1ha / 2 juments suitées. En été, ce chargement sera diminué à 0,5ha / jument suitée.
Quelle quantité de foin donner à mon cheval quand il est au pré ?
Un cheval au pré, disposant d'une prairie bien enherbée, broute en moyenne 12 à 15 h par jour, consommant par exemple pour un cheval de 500 kg, ± 45 kg par jour.
Environ 3 kg d'herbe brute correspondent 0,5 kg de MS (herbe moins l’eau contenue), sont consommés par un cheval adulte / heure.
Attention, les poneys pouvant quant à eux ingérer ± 5 % de leur poids !!
Un pré doit fournir environ 55 kg d'herbe par jour et par cheval, compte tenu de la teneur en matière sèche de l'herbe sur pied (18 %).
Par exemple, en mai, un pré bien entretenu peut produire 50 kg de matière sèche par hectare.
La production d'herbe varie au cours de la saison, et en hiver, elle peut être négligeable.
Les recommandations d'affouragement courantes indiquent une quantité minimale de 1,5 kg de matière sèche de foin par jour pour 100 kg de masse corporelle, soit environ 1,7 kg de foin.
Mon cheval vieilli et perd de l'état, comment puis-je correctement l'alimenter ?
Pour atteindre les objectifs nutritionnels et santé requis, CGP Horsefeed a développé une gamme d’aliments spécifiques sous forme de cubes et granulés à destination des chevaux âgés pour :
• Prendre soin du système digestif en apportant des fibres hautement digestibles et spécifiquement travaillées pour être facilement dégradé par le microbiote,
• Limiter les apports en glucides rapidement digérés,
• Garantir des apports protéiques adaptés avec des acides aminés de qualité,
• Couvrir les besoins en minéraux et micronutriments,
• Favoriser l’ingestion par le cheval âgé, y compris en cas de baisse d’appétit ou de problème dentaire,
• Minimiser les risques de coliques ou de bouchons œsophagiens,
à partir de :
• Fibres de luzerne déshydratées
• Fibres de Foin de graminées et de fibres de Foin de légumineuses de prairies naturelles sous convention,
• Pulpe de betterave déshydratée,
• Tourteaux de soja,
• Graines de céréales micronisées (orge et maïs),
• Graines de lin extrudées,
• Minéraux et vitamines naturelles, etc..
Le cube concentre toute la valeur nutritionnelle de la plante et peut être hydraté. Il permet d’alimenter tous les chevaux, même ceux atteints par de graves problèmes dentaires.
Comment alimenter mon cheval, sujet à ulcères gastrique ?
Une formulation de l’aliment adaptée pour les chevaux présentant des ulcères gastriques est possible pour lui redonner l’envie de s’alimenter sans souffrances.
1. Pour une action curative et instantané pour augmenter le tampon gastrique et réduire l’acidose, nous avons développé (Bicarsoft) un mélange de plantes, d’extrait de luzerne et bicarbonate. Une cure de quelques jours permettra au cheval de reprendre goût à son alimentation
2. Ensuite, prendre soin du système digestif en apportant des fibres hautement digestibles et spécifiquement travaillées comme la luzerne (voir article FAQ). La luzerne favorise la cicatrisation en partie grâce à son fort pouvoir salivogène, elle permet un excellent pouvoir tampon, elle dispose également d’une importante teneur en calcium et protéines pour faciliter la reprise d’état.
3. Puis, soigner le microbiote en apportant dans un premier temps une cure de probiotiques (Stomach) pour reconstituer le microbiote puis continuer à renforcer cette flore intestinale avec un prébiotique (DiamondV) chaque jour.
Toutefois
• Il faudra modérer les apports en glucides, en amidon comme les céréales et favoriser l’apport de muesli sans céréales et privilégier les profils riches en oméga 3
• DiamondV est un complexe riche qui permet également de couvrir les besoins en minéraux et micronutriments du cheval. Cependant, il existe aussi dans la gamme soin Horsebuilder. Sur une base de spiruline, ce complexe est un véritable booster qui peut être utilisée comme complément minéral vitaminé naturel, apport de protéines, acides aminés et autres compléments nutritionnels.