Coliques
Les coliques sont redoutées de tous les propriétaires car c'est la première cause de mortalité chez le cheval. Le facteur "alimentation et abreuvement" se place en tête des risques pour de développer ce syndrome. En effet, il ne s'agit pas là d'une maladie à proprement parler, mais d'un ensemble de symptômes pouvant déclencher ces crises de coliques. La douleur peut varier en intensité, mais elle ne doit pas être prise à la légère. Il est donc essentiel de tenir compte de tous ces risques, et de proposer une alimentation adaptée à chaque cheval, riche en fibres végétales.
Ulcère
Les ulcères gastriques sont définis comme une érosion plus ou moins profonde au niveau de la muqueuse de l’estomac. Souvent issu du stress auprès des chevaux de courses et de sport, il existe d’autres facteurs d’apparition de cette affection comme une alimentation inadaptée. On décèle généralement les ulcères suite à des signes cliniques révélateurs : mauvais appétit, signes de coliques après les repas, grincement des dents, bâillements au moment des repas, mauvais état général, crottins mous … L’apport suffisant en fibres végétales permet de stabiliser et de résorber des ulcères existants.
Perte de poids
La perte de poids chez le cheval se fait généralement progressivement sans reprise de masse. Les origines d’un amaigrissement sont multiples mais l’une des principales causes reste une alimentation inadaptée. En fonction de l’âge, de la race, de la taille, de l’activité physique ainsi que les éventuels autres symptômes de chaque équidé, un protocole alimentaire doit être mis en place pour les maintenir en parfaite santé. Pour ne rien laisser au hasard, il est également important de faire suivre régulièrement son cheval par des professionnels du milieu concernant la dentition, l’ostéopathie, la maréchalerie…
Cushing et SME
La maladie de Cushing est une maladie hormonale, liée à une dégénérescence des neurones sécrétant de la dopamine au niveau d'une glande localisée dans le cerveau. Plusieurs hormones vont être sécrétées et provoquer de nombreux dysfonctionnement cliniques tels que : l'hirsutisme (longueur des poils), la fourbure, la dépression, la perte de poids, des sinusites ou autres infections diverses ... Une alimentation adaptée et sans céréales permet de prévenir au mieux les effets dévastateurs de cette maladie.
Fonte musculaire
Que ce soit après un arrêt suite à une blessure, une mise au travail d’un jeune cheval, ou l’arrêt total d’activité pour un retraité, la fonte musculaire n’arrive jamais sans raison. Il est important de prendre en compte tous les facteurs et de revoir la pratique physique ainsi que le protocole alimentaire pour couvrir tous les besoins.
Diarrhées du cheval
Les symptômes de la diarrhée chez les chevaux sont caractérisés par des selles molles voir même liquides, ne donnant plus un aspect de crottins en boulette. Plusieurs pistes sont à prendre en compte lors de ces troubles digestifs comme une présence de parasites dans l'organisme, de bactéries infectant le système digestif ou d'un stress trop important entrainant une modification de la flore intestinale. Quelle que soit la traitement administré pour corriger cette diarrhée, il est obligatoire de revoir le programme alimentaire dans son ensemble.
Emphysème, allergies respiratoires
Ce syndrome se caractérise par des difficultés respiratoires, avec ou sans production de mucus. Les chevaux atteints de ces complications doivent recevoir beaucoup d'attention, en limitant au maximum l'inhalation de poussière, en évitant les gaz irritants (comme l'ammoniac lors du curage complet des boxes), mais surtout, en proposant une alimentation sur mesure pour ces chevaux, atteints de symptômes respiratoires.
Coup de sang et myosites
Communément appelé "Maladie du lundi", les myosites ne sont pas à prendre à la légère. Dans les cas les plus prononcés, le cheval reste figé avec des douleurs musculaires très intenses et une forte sudation ainsi que des urines foncées. On constate également une augmentation du rythme cardiaque, de la température et de la fréquence respiratoire. On relève plusieurs causes, mais ce syndrome survient souvent lorsque l'alimentation est inadaptée au travail effectué (trop riche en amidon et très pauvre en fibres).
Troubles du comportement
Souvent appelés "tics", les troubles du comportements touchent beaucoup de chevaux. Il peuvent se traduire par des gestes ou mouvements répétitifs et/ou stéréotypés. Ils interviennent fréquemment lorsque les chevaux sont fermés en box (tic à l'appui, tic de l'ours ... ) et extériorise un mal-être intérieur important. Mais ce ne sont pas les seules causes, car en effet, on entend aussi par troubles du comportement, des changements au cours de la vie du cheval qui impacteront son quotidien : un vieux cheval édenté fera des "boulettes" avec son foin, puisqu'il ne pourra plus le mastiquer comme auparavant. Pour tous ces symptômes, nous avons des solutions !